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À Lille, Fabienne, 68 ans, énième victime de la barbarie


À Lille, Fabienne, une femme de 68 ans, mère, grand-mère et très aimée dans son quartier, a été lardée de 36 coups de couteau par un migrant ivoirien, qui va probablement plaider la folie.

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À Lille, un cambriolage tourne à la barbarie

Le titre de l’article de France 3 Régions faisait froid dans le dos, le 18 octobre dernier : “Une femme de 68 ans retrouvée égorgée chez elle, un ou plusieurs suspects activement recherchés à Lille”.

On y apprenait que le “corps sans vie et partiellement dénudé” d’une retraitée, Fabienne, avait été retrouvé à son domicile, allée Chanteloup, dans le quartier Bois-Blanc à Lille. La découverte macabre avait été faite le jour même, vers 13h, mais France Info ne parle alors que d’une femme “égorgée” qui “rentrait visiblement d’une séance de sport”. La police indique que manquent “le téléphone de la victime et sa carte bancaire”.

Fabienne était une ancienne infirmière d’un établissement d’Armentières, mère de 4 enfants, également grand-mère, et à la retraite depuis quelques années. Une personne “très active, très proche de sa famille”, selon une voisine cité par France 3 Régions.

Une mère de famille à la retraite qui aurait été la cible de la barbarie d’un migrant de 17 ans seulement, depuis arrêté (identifié grâce à une carte de transport trouvée sur place), mis en examen et incarcéré (au quartier des mineurs de la prison de Longuenesse), comme le relatait La Voix du Nord le 21 octobre, qui parle d’un “mineur isolé” ivoirien.

Une voisine proche aurait entendu crier Fabienne au moment de l’agression, après que celle-ci ait découvert le migrant dans son appartement, en train de la cambrioler. Finalement, aussi alertée par des cris, une voisine très âgée aurait vu le jeune de 17 ans “sans pouvoir porter secours à la victime”. C’est l’ex-mari de Fabienne qui découvrira la terrible scène quelques minutes plus tard, au côté d’un voisin appelé à la rescousse.

La procureure de la République de Lille, Carole Étienne, a confirmé l’ouverture d’une information judiciaire pour homicide volontaire : “L’intéressé, mineur non accompagné, a été mis en examen du chef d’homicide volontaire et placé en détention provisoire {…} des investigations sur l’identité du mis en cause sont toujours en cours.”

Comme des dizaines de milliers d’autres chaque année, il était entré illégalement sur le territoire français, en janvier 2022, et avait déposé une demande de titre de séjour auprès de la préfecture de Nice en juin dernier.

36 coups de couteau, dont sept dans les parties génitales

On apprend de nouveaux détails sur cette horrible affaire du journaliste police/justice Amaury Bucco : Il explique que l’autopsie réalisée sur le corps de Fabienne montre qu’elle a reçu “au moins 36 coups de couteau”, dont sept “rien qu’au niveau des parties génitales”.

Le journaliste précise également que Fabienne “est morte par asphyxie et hémorragie”, car certains coups de couteau ont “sectionné son larynx, sa veine jugulaire gauche et sa carotide”. Et de conclure ce sombre tableau d’un laconique : “Son assassin ne lui a donc laissé aucune chance de survie.”

Un crime atroce, qui n’est pas sans rappeler le calvaire ignoble infligé par Oumar N. à Mégane, à Cherbourg, mais aussi celui à peine moins effrayant qu’une autre retraitée de 67 ans a subi à Versailles, le mois dernier.

Sans surprise, on apprend aussi d’Amaury Bucco que le suspect “était déjà connu de la police pour vol, violences aggravées et rébellion”. La Voix du Nord indiquait qu’il “devrait être soumis à une expertise psychiatrique”, ouvrant l’habituelle voie aux facilités judiciaires déjà utilisées notamment par Dahbia B., principale suspecte dans l’affaire Lola.

Le “sentiment d’insécurité” continue de progresser et de frapper de plein fouet les françaises et français, partout dans le pays, n’en déplaise à l’ancien avocat d’Abdelkader Merah, qui passera bientôt devant la Cour de justice de la République.