Le jeune Teddy Hobbs est un enfant surdoué, qui fait déjà parti d’un des clubs d’intellectuels les plus sélects du monde, le Mensa !
Auteur / Autrice :
Il rentre au Mensa à quatre ans !
Le Mensa est une organisation internationale, ayant pour seul critère d’admissibilité le simple fait d’obtenir des “résultats supérieurs à ceux de 98% de la population” à des tests d’intelligence, le plus souvent un test de Quotient intellectuel. Ce qui fait qu’à moins de faire partie de ces 2% de l’élite, ou d’un de leurs rares affiliés, vous n’en avez jamais entendu parler. Pourtant, elle est la plus connue des rares “sociétés à QI élevé”.
Et il semble que le Mensa vienne d’intégrer à ses membres un nouvel élément particulièrement précoce : le jeune Theodore Hobbs, dit Teddy. Même si le jeune intéressé ne le sait pas encore, comme l’explique sa mère :
“Eh bien, il ne sait pas, ce qui est plutôt sympa. Et nous allons continuer ainsi aussi longtemps que nous le pourrons. Il commence à comprendre maintenant que ses amis ne savent pas lire, et il se demande “pourquoi?”.
Mais c’est vraiment important pour nous de lui faire garder les pieds sur terre. S’il peut faire ces choses (avec de l’avance), très bien. Mais il le voit seulement comme “Ok, je peux lire, mais mon copain peut courir plus vite que moi…” Nous avons tous nos talents individuels.”
Teddy Hobbs, un jeune garçon surdoué !
Car Teddy est un jeune garçon Britannique, qui a appris à lire, seul, dès l’âge de 2 ans, au moment des premiers confinements. Sa mère, Beth Hobbs, explique :
“Il a commencé à tracer les lettres, et donc quand nous l’avons renvoyé à la crèche (…) nous leur avons dit que nous pensions qu’il avait appris à lire par lui-même. (…) Nous avons reçu un appel de la crèche, qui avait envoyé un enseignant de maternelle vérifier, et qui a confirmé : ‘oui, il sait lire !’”
Teddy savait donc lire précocement, mais pas que ! Sa mère expliquait à son sujet à la radio anglaise BBC Radio 4 :
“Il choisit un nouveau sujet ou quelque chose qui l’intéresse tous les deux mois environ. Parfois, ce sont des chiffres. C’était les tables de multiplication pendant un certain temps – une période très intense – puis les pays et les cartes, et aussi apprendre à compter dans différentes langues.”
“Il jouait sur sa tablette – nous avons mis des jeux appropriés comme Thomas et ses amis – et il était assis et faisait des sons que je ne reconnaissais tout simplement pas. Et je lui ai demandé ce que c’était, et il m’a dit ‘Oh maman, je compte en mandarin.’”
Maintenant, ce polyglotte en culotte courte est déjà capable de lire couramment et de compter dans sept langues différentes, à seulement quatre ans ! Le garçon peut compter jusqu’à 100 dans sa langue maternelle l’anglais, mais également en français, en espagnol, en allemand, en mandarin (le “chinois”) et en gallois. En plus de ces capacités mathématiques, Teddy n’hésite pas non plus à s’atteler à des romans entiers, comme la célèbre saga Harry Potter, même si ses parents ne l’autorisent pas à lire certains passages… pour l’instant.
A trois ans et sept mois, Teddy Hobbs passe le test de Stanford-Binet, un test d’aptitudes cognitives largement reconnu, qui évolue avec son temps depuis sa création il y a un siècle, à Stanford. L’exercice aurait beaucoup amusé l’enfant, selon ses parents, même si sa mère avait peur qu’il n’ait pas la concentration nécessaire pendant une heure devant un ordinateur. Mais au contraire, il aurait “adoré ça” ! Et le score de Teddy s’est révélé particulièrement élevé : le garçon a obtenu 139 sur 160, à un test où la majorité de la population ne dépasse pas 110. Une surprise importante pour ses parents, mais pas non plus complète :
“On savait qu’il pouvait faire des choses que les autres enfants de son âge ne peuvent pas faire, mais on ne s’était pas rendu compte à quel point il était doué.”
Avec ce score, les parents découvrent aussi que leur Theodore est admissible au sein du Mensa, en sa qualité de très haut quotient intellectuel : “C’est un hasard extraordinaire que (Teddy) ait été accepté. On n’a jamais eu pour objectif qu’il intègre Mensa”. Désormais une vedette “warholienne”, sans même le savoir Teddy fera sa première rentrée des classes en septembre 2024, comme les autres enfants de son âge, et sa mère ne semble pas avoir d’aspirations particulière pour son enfant pour le moment : “S’il va à l’école et décide qu’il veut seulement terminé ses études normalement, très bien !”
Pas sûr cependant qu’un si brillant cerveau s’arrête à un cursus scolaire classique…!