Inspiré du Cybertruck, le nouveau système de Tesla développe la gamme “Cyber”.
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Bientôt le cybertruck !
Bientôt trois ans et demi nous séparent de la présentation, le 21 novembre 2019 à Los Angeles, du Cybertruck de Tesla, ce pick-up à la ligne futuriste et aux vitres incassables qui cassent.
Mais le temps et la casse ne semblent pas avoir de prise sur l’attente toute particulière du marché automobile, des fans de Tesla et des fans de Elon Musk. Aucune voiture de série n’a suscité un tel enthousiasme depuis des années, et même les modèles de luxe ne peuvent que rarement mettre en avant un intérêt d’un ordre d’idée équivalent.
Il semble que cette attente touche néanmoins à sa fin, et que le Tesla Cybertruck commence à être produit de manière industriel dans les prochaines semaines, avant d’être (enfin) commercialisé d’ici la fin de l’année 2023, ou début 2024. Une étape importante pour cette entreprise encore jeune (pour le secteur auto), qui fêtera ses vingt ans en juillet prochain, et dont le premier modèle, le Roadster, n’a pas encore quinze ans.
Le Cybervaut de Tesla
Mais les véhicules électriques haut de gamme ne sont pas la seule activité lucrative de Tesla, même s’ils sont la plus connue. Tesla a également une filière énergie, qui se porte bien, très bien (voir notre article). Et le spectre entre les deux activités – énergie et automobile – permet à l’entreprise d’Elon Musk de proposer une batterie d’accessoires, dont certains ont directement comme finalité de relier les deux.
Dans ce sens, Tesla vient de dévoiler un nouvel article : le Cybervault. Avec son design directement inspiré du Cybertruck, ce système de recharge “Cybervault” est uniquement compatible avec les voitures électriques Tesla (contrairement au “Wall Connector” déjà existant), et uniquement destiné à la Chine pour le moment. La Chine, un marché choyé par Tesla ces derniers mois, où les véhicules électriques ont un fort potentiel de croissance, et où Tesla cherche à capter une partie importante de la clientèle aisée.
Pour l’instant, cette annonce ne semble en revanche pas avoir eu un impact positif sur les actionnaires de l’entreprise, puisque l’action Tesla accuse une chute de plus de 6% aujourd’hui, à 194,7$. Elle reste néanmoins toujours à presque deux fois sa valeur basse de début janvier 2023 (108$).
La puissance qu’il permet est limitée à 7,4 kW, puisque le connecteur mobile qui l’équipe est monophasé, et limitée à 32 ampères. A la différence du chargeur mural, qui peut lui monter à 22 kW, en triphasé, et toujours avec 32 ampères. Le câble de charge a une longueur de 6 mètres. Le Tesla Cybervault a un poids de 13 kg.
Fun fact : Sur la vidéo promotionnelle (visible dans le tweet ci-dessus), la résistance du Cybervault face à la poussière, la saleté, et le liquide est mise en avant, et on peut même voir deux sphères en métal venir s’y cogner, rappelant “l’accident” (probablement volontaire) des débuts du Cybertruck, sans que l’on puisse douter qu’il s’agisse d’un clin d’oeil involontaire.
Quant au prix du Cybervault, il est proposé à 5 500 yuans (environ 730 euros, ou 800$), soit un peu moins cher que les 7 200 yuans (environ 960 euros) demandés pour le Wall Connector. Une ouverture du produit à de nouveaux marchés est largement envisageable, d’autant plus si le succès est au rendez-vous en Chine ou que la demande des clients Tesla aux USA, en Europe ou ailleurs est forte.
